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5 conseils pour choisir son diagnostiqueur immobilier

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5 conseils pour choisir son diagnostiqueur immobilier

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Publié le 23/09/2022 - Mis à jour le 03/04/2024

Les diagnostics immobiliers sont obligatoires aussi bien pour la vente d’un logement que pour la mise en location. Ainsi pour éviter les litiges et obtenir des diagnostics fiables, il faut bien choisir son diagnostiqueur immobilier.

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CONSEIL #1 : Vérifiez les certifications du diagnostiqueur

Un diagnostiqueur immobilier doit être obligatoirement en possession d’une certification pour chaque diagnostic, à savoir :   

  • Le diagnostic Amiante
  • Le CREP (l’exposition au plomb) 
  • Le DPE (diagnostic de performance énergétique)
  • Les termites
  • L’état des installations électriques
  • L’état des installations de gaz

En revanche, l’ERP (état des risques naturels et technologiques) peut être établi directement par le vendeur ou le bailleur, avec si besoin l’aide d’un professionnel.

Afin de vérifier que le diagnostiqueur est bien certifié et que son certificat est à jour, vous pouvez consulter l’annuaire en ligne mis en place par le ministère chargé de l’environnement.

CONSEIL #2 : Contrôlez l’assurance du diagnostiqueur

Un diagnostiqueur doit obligatoirement vous présenter une assurance en responsabilité civile professionnelle. En effet, l’article R271-2 du code de la construction et de l’habitation impose une assurance dont le montant de la garantie ne peut être inférieur à 300 000 € par sinistre et à 500 000 € par an.

En effet, c’est le diagnostiqueur qui est responsable en cas d’erreur entrainant des litiges d’où l’importance de vérifier qu’il possède bien une RCP.

CONSEIL #3 : Assurez-vous de son indépendance

Une autre exigence imposée par l’article R271-3 du CCH modifié par décret d’octobre 2010 est que le diagnostiqueur immobilier doit être indépendant.

En d’autres termes, ils ont l’interdiction de commissionner les apporteurs d’affaires. De même, un agent immobilier ou un notaire doit proposer plusieurs diagnostiqueurs au client afin de lui laisser le choix. En effet, le but ce cette obligation est d’éviter tout risque de conflit d’intérêts.

CONSEIL #4 : Contrôlez le temps d’intervention

Déjà, vous devez vous assurer que le diagnostiqueur se déplace, il n’est pas possible en effet de réaliser des diagnostics à distance. Ensuite, sachez que le temps d’intervention va dépendre de plusieurs critères, comme :

  • La date de construction du bien
  • La superficie
  • Le degré de difficulté et le nombre de diagnostics à réaliser

Ainsi le temps d’intervention d’un diagnostiqueur peut varier entre 30 min jusqu’à plusieurs heures.

C’est pourquoi vous devez vous assurer que la visite du logement ne soit pas réalisée de manière furtive. En outre, certains diagnostics nécessitent l’utilisation d’appareil et d’outil de mesure, notamment pour le CREP et le DPE. Alors contrôlez qu’ils soient effectivement équipés pour les réaliser.   Pour finir, méfiez-vous des tarifs alléchants qui peuvent cacher un manque de fiabilité sur les prestations réalisées.

CONSEIL #5 : Assurez-vous de la solidité financière du diagnostiqueur

Dernier conseil pour choisir un diagnostiqueur immobilier est de contrôler sa fiabilité et sa solidité financière.

En effet, un litige peut parfois intervenir au moment de la vente voire plusieurs années après la réalisation des diagnostics. Sachant que l’assurance RCP n’est valable que 6 mois après la faillite d’une société, vous n’aurez aucun recours passé ce délai.

C’est pourquoi il est important de vérifier que l’entreprise est solide financièrement et qu’elle ne soit pas en règlement judiciaire.